Contrairement aux allégations d'un procureur, la plainte déposée en 2014 par 4 lanceuses d’alerte n’a pas été classée sans suite !


Lundi 4 Juillet 2022

Rappelons que ces employées de l'Office des Transports avait porté plainte pour "faux en écriture" en 2014, à l'époque ou Paul-Marie Bartoli était aux commande de cette institution territoriale.
Nous venons d’avoir confirmation d'une information stupéfiante qui contredit totalement celle donnée par le Procureur (relatée dans les colonnes de Corse Matin en Décembre dernier).
Cela pose plusieurs questions inquiétantes sur le fonctionnement de la justice dans notre île. Nous les posons donc...


Des interrogations légitimes...

Less 4 lanceuses d’alerte et leur avocate s’étaient d’ailleurs étonnées à ce moment là de ne pas avoir été avisées personnellement de cet état de fait.
Finalement leur pugnacité leur a permis de vérifier que l’instruction de cette plainte est donc toujours en cours !
Cette situation incroyable pose plusieurs questions :
Pourquoi le Procureur a t il commis une telle imprudence en indiquant à la presse que cette plainte était classée ?
Comment se fait il qu’une plainte pour faux en écriture publique portant sur plusieurs millions d’euros n’est pas instruite depuis 8 ans ?
Dans tous les cas de tels dis fonctionnements ont de quoi dissuader les citoyens de prendre la parole et cela est regrettable.
Dans cette affaire rappelons que ces 4 ex salariées de l’Office des Transports ont, elles, perdu leur emploi depuis meme si le Tribunal des Prud’hommes puis la Cour d’Appel leur a reconnu le statut de lanceuses d’alerte.

Cummunicatu di Maffia No', a vita Iè fin 2021

Lanceuses d'alerte...

La CDC se doit de protéger des lanceurs d'alertes et l'Ètat doit prendre ses responsabilités

Le harcèlement contre des lanceurs d'alerte est une technique traditionnelle qui vise à  bâillonner des citoyens osant dénoncer des pratiques frauduleuses. Cette violence peut être qualifiée de mafieuse car elle défend des détournements de l'argent public au profit d'intérêts privés.

 C'est ce que vient de confirmer la chambre sociale de la Cour d'appel de Bastia en reconnaissant le harcèlement et les discriminations dont ont fait l'objet quatre salariées de l'office des transports sous la Présidence de Paul Marie Bartoli. Mais l 'actuelle majorité a aussi une écrasante responsabilité en ayant manifeste une solidarité à l'égard de hauts fonctionnaires  de cet office coupables de telles pratiques.
C'est pourquoi notre Culletivu exhorte l'exécutif de Corse à prendre ses responsabilités pour que cessent de tels agissements. Dans l'immédiat celui ci doit tirer les conséquences de cette décision de justice en annulant les licenciements sans que ces ex-salariées aient à se lancer dans une nouvelle longue et éprouvante procédure judiciaire.
Nous déplorons par ailleurs que le Parquet n'ait pas pris ses responsabilités  dans un dossier aussi emblématique.  La plainte déposée en décembre 2014 par ces salariées pour faux en écritures publiques et usages semble avoir été classée sans suite en 2019. Cependant les plaignants n'en ont pas été informées,  ce qui  est contraire au Droit et en dit long sur l'inconséquence du Parquet.
Lanceurs d'alerte nous mêmes nous sommes solidaires de ces lanceuses d'alerte et nous ne pouvons que nous indigner de telles contradictions




le Lundi 4 Juillet 2022 à 09:57 | Lu 2088 fois