CLARIFICATION SUITE AUX GRAVES ACCUSATIONS PORTÉES CONTRE GILLES SIMEONI
Le « Canard Echaîné » a titré, dans son édition du 31 janvier : « Simeoni s’invite à la table du Petit Bar » en précisant « De drôles de liens entre le président de l’exécutif corse et le célèbre gang mafieux intriguent la justice ».
Nous respectons la liberté de la presse, et nous savons le rôle qu'a joué le « Canard enchaîné » dans le combat pour une presse libre.
Mais la lourde mise en cause de l’intégrité de Gilles Simeoni nous conduit à témoigner. Nous affirmons que lors de toutes nos réunions communes, le Président Simeoni a toujours mis en avant, comme gage de sa volonté de s’opposer aux pressions mafieuse cette procédure de préemption sur une île de Cavallo si emblématique de l’emprise mafieuse que subit la Corse. C’est donc un comble que de dénaturer cette démarche en semant le doute sur l'honnêteté du président territorial.
Nous voyons que les arguments d’incompétences fortement soulignés par le « Canard » sont fermement contestés par Gilles Simeoni. Toutefois, en tant que lanceur d’alerte , nous affirmons que que le ciblage sur la collusion entre le président de l’exécutif et la mafia ne repose sur aucun fait et est très préjudiciable pour le combat anti-mafia.
Ces approches mettent en péril notre démarche au moment où la Collectivité de Corse, en partenariat avec de nombreuses associations, va proposer des mesures contre les lobbying mafieux.
Alors que les élus légitimes de l’île travaillent, avec le gouvernement, pour proposer des évolutions institutionnelles, nous sommes forcément encore plus troublés.