Entouré de deux autres hauts fonctionnaires, Brice Blondel a souvent sollicité des précisions et manifesté un vif intérêt pour les analyses, sans concession, faites par les membres du collectif. Il y fut question de pressions dans le domaine économique, de porosité politique, de marchés publics, de frilosité du pouvoir régalien et de failles dans certains de ses services, de la large impunité pénale qui décourage les citoyens, du déni d’une large part de la classe politique insulaire face aux pressions mafieuses. Les conséquences de la grave crise économique en cours ont été longuement décortiquées ainsi que l’ardente nécessité de renforcer les moyens de contrôle, en particulier au niveau de la criminalité en col blanc.
Un texte synthétisant les principales propositions du Cullettivu a été remis. Le chef de cabinet a confirmé, en plusieurs occasions, la volonté du chef de l’État de renforcer les moyens de contrôle particulièrement au niveau de l’urbanisme, des aides de l’état au secteur économique en crise.
Rappelons que le Cullettivu va être reçu dans quelques semaines à Paris par la Ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa et un haut responsable du ministère de l’Intérieur. Une nouvelle occasion de plaider pour que l’État assume ses responsabilités en matière de lutte contre la l’emprise mafieuse.
LES PROPOSITIONS FORMULÉES SONT CELLES ADOPTÉES À LA REUNION DE VENACU